Architecture du temple de l'Oratoire, rendant hommage à l'amiral de Coligny, chef des protestants, assassiné lors du massacre de la St Barthélémy

 

 

Ornementations de la galerie Véro- Dodat (du nom de deux bouchers qui décidèrent de construire un passage entre les rue du Bouloi et Jean-Jacques Rousseau) : décoration classique, pavement de marbre noir et blanc et ... ce que je préfère par dessus-tout, les devantures des boutiques.

 

 

La façade du Ministère de la Culture peut déplaire. Affaire de goût... Je la trouve très belle , offrant un contraste avec le quartier qui l'environne.

 

Le Palais Royal, dont la cour est décorée de colonnes (les colonnes de Buren). Là aussi, on aime ou on déteste. Il faut avouer que les touristes et les enfants (le lien est fort entre les 2 tant on pourrait croire que lorsqu'on est touriste, l'on retombe un peu en enfance) s'en donnent à coeur joie. Le site est anachronique et donne à l'imaginaire des possibilités multiples. Moi-même, j'avoue m'être laissée aller à la pose...

 

La galerie Colbert est une pure merveille. Haut-lieu des rendez-vous galants sous la monarchie de Juillet, elle a été désaffectée puis détruite en 1975. Reconstruite en 1986, le centre de la rotonde présente une statue en bronze, Eurydice piquée par un serpent, sous un splendide dôme de verre.

 

La galerie Vivienne abrite la librairie Siroux, très ancienne (1828), mais aussi une boutique Jean-Paul Gaultier et bon nombre de salons de thé ou boutiques. C'est un endroit charmant où il fait bon flâner.

 

Amoureux des livres et des éditions multiples... régalez-vous!

 

Notre ballade continue à l'extérieur avec la Bourse de Paris. Façade imposante. Cependant, mon attention se porte sur ...

 

Je ne me permettrai aucun raccourci trop facile, mais en ces temps de troubles et de crise...comment éteindre l'incendie (je l'ai quand même fait!)

Enième passage pour aujourd'hui : le passage des panoramas. Pittoresque au possible! J'adore... En fermant les yeux, on pourrait presque entendre les chuchotement de ces dames gantées venue prendre leur thé à l'Arbre à Cannelle en cet après-midi printanier...

 

Il est temps de gagner les Grands Boulevards, dont le métro qui porte le nom est des plus............ scintillant!!!!

 

 

On ne peut y échapper..... Les grands magasins!!! Galerie Lafayette, Le Printemps dont les façades à elles seules sont un plaisir pour les yeux...

 

Temple de la mode. On aime, on n'aime pas. Toujours affaire de goût! Même la tête fleurie, la parisienne est d'un chic fou!

 

Après une halte gourmande au Bistrot Romain, il est grand temps de nous rendre au Théâtre Mogador pour aller voir la comédie musicale Sister Act (Pas vue à NY... petite revanche... hé hé)

 

Super moment!! Talent, énergie, humour (notamment avec Soeur Marie-Ségolène du Poitou.. toute ressemblance avec... bla-bla-bla). Bref, à voir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Si Paris m'était conté" a dit Sacha Guitry... C'est Paris qui m'est donné pour quelques jours. Merveilleux Paris, à redécouvrir, sous des angles cachés, loin des sentiers battus, pour aller à la rencontre d'un passé parfois méconnu, jouxtant un présent toujours captivant.

De St André des arts à St Sulpice, deux heures d'une ballade aux airs de slalom urbain, dans les ruelles d'un Paris tantôt Moyennageux, tantôt artiste, mêlant le street art à l'ancienne demeure de D'Artagnan. Oui, oui!

Sortie du métro Odéon. Quelques secondes pour s'orienter et pour trouver la cour du commerce St André, qui en fait, est un "passage" aménagé sur les fondations de l'enceinte Philippe Auguste. Le ton est donné. Nous sommes transportés dans le temps. Rue pavées, brasseries typiques parisiennes...et la plus ancienne brasserie du tout Paris, ayant accueilli en son seing Voltaire, Franklin Jefferson, Beaumarchais, Montesquieu, Diderot, D'Alembert et bien d'autres illustres personnages.

 

Une autre enseigne, rien que pour le plaisir de l'appellation et de l'illustration

 

Brasserie où il fait bon s'asseoir pour déguster le fameux "café au lait" et les "croissants" (avec l'accent américain, c'est encore plus pittoresque... la rue est ponctuée de touristes anglophones)

 

Un peu plus loin, la place St André des Arts, à l'emplacement même d'une église démolie début XIXe. Petite sculpture improbable et suspendue...

 

 

Et fraicheur d'une fontaine à l'inscription un peu désuette.

 

Boulevard St Michel, une librairie ne propose des ouvrages dans toutes les langues. Nico craque pour "Le Japonais pour les nuls". Les ouvrages de littérature de jeunesse en anglais me rendraient vite impulsive avec ma carte bancaire. Je me ravise... Suis en vacances tout de même!

 

Les rues serpentent et contrastent de couleurs, de style et d'ambiances.

 

Tags artistiques et réverbères anciens

 

Cette croix est un préambule à la découverte de l'église St Germain des Prés, l'une des plus anciennes de France. A cet emplacement, une église avait été construite dès l'époque mérovingienne. 

 

Au pied de l'église, quelques notes de piano, une entrée de métro, un soleil radieux. Ambiance parisienne inégalée.

 

De St Germain à St Sulpice, il n'y a que quelques pas. Mais les deux édifices sont incomparables! St Sulpice, l'une des plus vastes et les plus riches églises de Paris. Vaste, ah ça oui! Façade immense, donnant sur une place avec une fontaine magnifique.

A l'intérieur, deux bénitiers, coquillages géants offerts à François 1er par la République de Venise.

 

Derrière l'église, une enseigne d'un magasin religieux est tout à fait à propos, vu le contexte ;)

 

Les jardins du Luxembourg, très proches, proposent un havre de fraicheur. Envahi de familles avec poussettes, d'enfants avec trottinettes et de hordes de touristes qui "mitraillent" le sénat de photos. Le site est vraiment somptueux et très agréable. Dans un petit coin, une statue représentant un poète grec répétant sa pièce de théâtre avec le Panthéon derrière lui, n'a pas le même succès. Pourtant, c'est cette sculpture que je prendrai en photo.

 

Direction la fondation Cartier, mais ... oups... nous nous perdons en chemin. Et naviguons parmi des tags surprenants

 

et des façades exotiques (Centre d'archéologie)

 

La fondation Cartier se présente enfin. Une longue file d'attente devant. Environ 1h et demi. Il fait chaud et nous sommes coincés entre un directeur de recherche en débris spatiaux et deux touristes avec valises qui parlent chiffon et ménage (pas le top pour patienter. En fait, c'est assez exaspérant).

 

L'expo est... surprenante et absolument géniale! Les sculptures sont tantôt petites, tantôt immenses. Mais à chaque fois, le souci du détail nous fait nous interroger sur les techniques de l'artiste. La sculpture qui attire le plus notre attention est sans aucun doute "Couple under an umbrella". Nous avons réussi à la prendre en photo, vu du dehors.

 

"Placé au centre de la pièce et visible depuis le boulevard RAspail, ce couple de personnes âgées semble ouvrir l'espace d'exposition. Ron Mueck montre des figures immensément grandes qu'on imagine à la plage - ce lieu où les corps s'exposent sans dissimulation. Sortis de ce contexte, ils contrastent avec l'environnement dans lequel ils sont présentés et semblent saisis dans une scène qui relève d'un "comique incongru" pour reprendre les mots de Justin Paton. Malgré cette incongruité provoquée par le sujet et le choix de l'échelle, il y a une tendresse intense qui se dégage de cette oeuvre. Le contact des corps dévoile ici une profonde intimité sans que les expressions des visages ne laissent rien paraître."

A moins que vous ne préfériez "Still life" représentant un poulet suspendu par les pattes

 

(perso, pas fan... du tout!)

ou "Drift"

C'est pas mal pour une première journée...

Mes petits pieds ont doublé de volume.

Repos...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Inévitablement, je n'ai pu m'empêcher de penser à mes deux précédents débuts d'année. Janvier 2011 où j'avais décidé de commencer ce blog. Belle aventure... Janvier 2012 où j'entamais ma dernière année à NY.

Janvier 2013 bien différent et que j'adore déjà. Visite d'Elo la semaine dernière et ballade sur la plage, JL plaquant Nico dans le sable (plusieurs heures à s'en remettre) et régression bien agréable à s'amuser avec les coquillages près du rivage.

 

 

Continuons dans le genre.... ludique pour diffuser THE message que tout le monde se dit en ce moment!

 

 

 

Bilan 2012 ? wow! Deux vies totalement différentes. Six premiers mois à NY extraordinaires. Un été à voyager et retrouver tous ceux qui me sont chers. Et un automne à régler beaucoup de tracasseries administratives du type impôt et autres petits régals dont l'administration française a le chic pour rendre encore plus difficile un retour d'expat' (aux dernières nouvelles, j'avais 5 numéros insee à mon actif).

La grande nouvelle de cette fin d'année, elle concerne ma maison. JE LA GARDE!!!! C'est le grand choix de ma nouvelle vie de "maman single". Et mon Nico est tout heureux de rester dans sa maison. Des projets plein la tête : déco, agrandissement... Va falloir que je me remette les mains dans la peinture (beurk) et pas plus tard qu'aujourd'hui, ponçage d'un volet. MMMM! Quel plaisir de se recevoir les débris de peinture et de bois sur le visage...

Perspectives 2013? Un projet de voyage à Londres cet été. Paris au printemps.

Et NY dans tout ça? Ah!!!!! NY. Toujours dans mon coeur. Nico et moi faisons souvent référence à des souvenirs, des expressions. Même la couleur du ciel est différente ici. Magnifique avec ses roses et ses bleus veille de grand vent. Mais le bleu-marine du ciel new yorkais contrastant avec le gris acier des gratte-ciel reste unique et inoubliable. Un petit voyage là-bas s'impose... Mais pour le moment, c'est "Forget about it", selon l'expression consacrée de Brooklyn. Le projet de garder ma maison accaparant toute mon attention.............et mon budget.

2013, c'est aussi un challenge que je voulais relever déjà début 2012, mais que j'ai du abandonner. Et là, je me suis dit : "c'est le moment"! La rencontre avec un auteur, un livre y est pour beaucoup. Rosie Molinary et son livre extraordinaire "Beautiful You". Commandé, reçu, et démarche adoptée pour toute cette année à venir. Un Beautiful You journal à tenir chaque jour pour un voyage tout en introspection et qui, à coup sûr, me grandira à l'intérieur (parce qu'à l'extérieur, mon mètre 54, je m'y suis fait depuis longtemps... ;-)

Alors, pour le moment, 3 amies me suivent dans cette démarche. Le livre est en anglais, je traduis (comme je peux). Mais l'idée d'un blog me tente bien pour faire partager cette démarche. Un autre blog? Mouai. Why not?

Ou bien, si ça vous tente, achetez le livre.

Beautiful You... Rosie Molinary. C'est ........... extraordinaire!!!

Et 2013? 

ça le sera aussi!!!!!

EX-TRA-OR-DI-NAI-RE!!!!!!!!!!!

 

 

 

Après avoir consulté mes statistiques, je suis tombée sur cette ligne : 0 visiteurs, 7 pages vues.

Y a t-il quelqu'un qui puisse m'expliquer ce que cela signifie.

Un blog peut-il s'auto-lire???

 

C'est ce qui m'est venu à l'esprit ce soir, lorsque, de retour d'une journée de plus de 13h de travail (sans pause... j'expliquerai pourquoi), je me suis posée la question de savoir si je rangeais ma table à repasser ou.. si j'avais encore la force de repasser ma lessive qui était enfin sèche.

Prise dans une espèce de continuité, de rythme sans fin, comme si j'étais programmée à ne plus cesser d'agir, un peu comme le coureur olympique qui continue un temps sa course parce qu'il a pris un maximum d'élan.

Mon élan à moi a débuté avec un petit déjeuner devant BFM, la chaîne d'info. Cela me rappelle CNN ou Channel 4. Hé hé, on ne se refait pas. Et hop! Un ptit Doliprane 1000 pour faire cesser toute velléité à une migraine naissante. Point de métro, mais il faut quand même penser au casse-croûte de midi, aux partitions de piano pour les leçons du fiston après l'école, aux stickers de Noël pour le calendrier de l'Avent de la classe, à la clef USB avec toutes les fiches à imprimer et ... aujourd'hui, c'est très spécial, au programme des sketches des élèves que je devrai accompagner au Téléthon de ce soir. Allez, tout ça est bien calé dans trois sacs, dont celui de Macy's  (allez savoir pourquoi...).

Matinée routinière. Bambins adorables. Productions d'écrits sur le thème de la ... Noël. Il s'agissait de dessiner un sapin de noël puis d'écrire la liste des décorations qui le garnissait. Recherche de vocabulaire sur tous les affichages, livre de lecture, répertoire de mots. Facile me direz-vous. Mettez-vous dans la peau d'un enfant de 6 ans tout juste et la tâche vous paraîtra titanesque. Quelques minutes (voire heure pour certains), le résultat est bluffant! Et chaque élève est très fier de venir lire sa liste à la classe. Affichage. Extase (lol)

Atelier travail manuel avec les élèves de la cantine (ma casquette d'instit' étant déposée au vestiaire, me voici surveillante périscolaire), puis repas pris avec les enfants. Les élèves assis près de moi me posent mille questions sur les "States". Et ..... THE question!!! "Vous préférez quoi? La vie à NY ou la vie ici?". Wow!!! J'ai répondu aussi franchement que je pouvais. "J'ai adoré ma vie à NY, mais j'aime bien ma vie ici et maintenant". Et c'est tout à fait vrai. Le repas se prolonge un peu alors j'explique le réfectoire, les plateaux en polysthyrène, l'absence de fromages, d'eau (uniquement des briquettes de lait), les uniformes, et peu de légumes. 

Me voici dehors. La cour. Il fait froid. Allez.. un peu de pluie pour agrémenter tout ça. hé hé... Préau petit petit et TOUS  les élèves dessous Niveau sonore +++++ (le Doliprane du matin continue à faire son effet. Divin!)

Mathématiques, complexité de la numération décimale. Nous passerons à plusieurs explications : "paquets" de 10, dizaines, unités, tout en dessinant des billes et en coloriant des quadrillages.

Bibliothèque. Toujours 2 ou 3 élèves qui oublient leur livre à la maison. Mais dans l'ensemble, c'est l'activité qui plaît. La lecture offerte portera sur "Samson le hérisson", album de Antoon Krings, auteur bien connu et qui surprend toujours le jeune public. Les garçons prendront des livres sur les insectes, les fauves ou les volcans et les filles choisiront plutôt des contes ou Caroline fait ceci ou cela. Un peu cliché, mais bien réel.

Récré de l'après-midi. Il pleut toujours. Le préau accentue l'effet de résonnance. Pur régal en cette fin de semaine. oups, le Doliprane a l'air de faiblir.

Retour en classe. Devoirs copiés, cartables prêts. Séance d'anglais à venir avec un chant  hyper fun : BINGO. "There was a farmer had a dog and Bingo was his name...". Surprise générale lorsque je mets le CD. ça va super vite, changement de ton à chaque couplet. Grand moment de fou rire général et des petits francophones qui s'en sortent plutôt pas mal sur un chant anglais. 

Sortie des élèves. Rangement de la classe. MOment particulier où le calme paraît presque irréel. Vestiges d'une journée de labeur : taillures de crayon, stylos oubliés, gommes tombées et laissées là, mouchoirs, chaises mal rangées...

A l'heure où les collègues sont déjà rentrés chez eux, cette journée aura ceci de particulier que je dois accompagner 7 élèves à un spectacle dont il feront la 1ère partie pour le Téléthon. Heure du spectacle? 20h30, mais répèt générale à 18h30.

Achat d'un sandwich, d'une salade et... d'un riz au lait. PLuie (toujours) et Doliprane qui m'a laissé complètement tomber.

Portée par l'enthousiasme des enfants et des organisateurs du Téléthon, j'oublie ma fatigue et me concentre sur la succession des sketches et l'ordre d'entrée en scène. Repas bien sympa avec les enfants, les animateurs, les parents.

Puis voilà l'heure d'entrer en scène. Super moment. Génial!!! Emotion de certains qui pleureront de joie (et pas les plus tranquilles pendant les répétitions).

J'accompagne les enfants dans la grande salle. Ils rejoignent leurs parents.

Mission accomplie! 

Il est 21h15.

Et j'ai le choix : m'asseoir à la place qui m'était réservée pour profiter du spectacle de Moscato, ou ... rentrer chez moi.

Je ne sais pas trop comment expliquer, mais j'ai regardé l'artiste sur scène : son énergie, son talent. PUis brièvement, j'ai regardé le public. Et je ne me suis reconnue ni dans l'un ni dans l'autre. Plus d'énergie et plus vraiment la capacité à écouter quoique ce soit.

J'avais tout donné.

La journée était donc finie pour moi.

Et plus qu'une seule envie : rentrer chez moi, au calme.

Alors pourquoi, en arrivant dans ma cuisine, devant ma table à repasser, ai-je eu cette réflexion: "Voyons ... Peut être pourrais-je encore repasser ce linge qui attend, là? ".

C'est alors que je me suis dit. "Si je fais ça, c'est le Burn Out qui me guette". STOOOOOOOOOOOOOOOOP!!!!

Et c'est ainsi que j'ai écrit cet article.

Le Doliprane était déjà bien loin et a cédé la place à un Ibuprofène 400 (beaucoup plus efficace et qui me permettra de m'endormir sans aucun souci).