• ...ou tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les profs en situation de stage ;-)

    Très difficile de trouver la définition d'un "bon" prof! Il faudrait d'abord tenter de définir ce qu'est un prof. Tâche ardue s'il en est tant il y a de sensibilités différentes. Nous avons tous souvenir d'un instituteur qui est resté à jamais gravé dans nos mémoires ou un(e) prof qui a marqué nos années collège ou lycée. Que ce soit par ses connaissances, sa passion pour une matière, son empathie ou sa bienveillance, un bon prof est avant tout celui (ou celle) qui captive l'attention et qui apporte suffisamment d'instruction à ses élèves pour que ceux-ci tirent avantage de leur présence en cours. Alors seulement, la relation s'établit, faite à la fois de respect et d'admiration.

    Après cette brève introduction de cette scène de théâtre qu'est toute salle de classe, je m'attarderais bien volontiers pour parler des coulisses. Des "répétitions". Du "maquillage". Des "costumes".

    Quoi? Les profs sont donc des acteurs?

    En quelque sorte oui. 

    Les stages et diverses formations sont donc les coulisses.

    Et je suis en pleine répétition!

    Je n'ai jamais fait de théâtre, tout au moins quelques essais, peu productifs. Peut-être mon métier me suffit-il. Mais je peux très précisément parler de ce qui se passe en .... formation.

    Et là, c'es spécial, puisque la formation a lieu dans une langue étrangère.

    Aujourd'hui par exemple, nous avons eu droit à un jeu où aucun langage connu ne pouvait être utilisé. Nous devions communiquer avec un partenaire à l'aide d'un langage nouveau et inconnu. Et vlan! Imaginez 14 personnes, deux par deux, gesticulant et marmonnant des syllabes incompréhensibles entrecoupées d'étranges onomatopées, prétendant communiquer des sensations telles que la peur, la colère, la joie ou le bonheur. Il faudra vous contenter de votre imagination car je crains qu'une telle scène ne soit jamais diffusée sur youtube (ouf!).

    Nous avons aussi eu une dictée de formes géométriques. Waouh! Pendant un moment, j'avais l'impression très désagréable de me retrouver en moyenne section. Quoiqu'il a fallu que je me concentre pour déterminer les positions telles que "below", ou (prononcé à toute allure, ce n'est pas évident du tout) "in the bottom right hand corner". Ce n'est qu'un petit moment après que nous avons perçu où notre tuteur voulait nous mener. Ces formes géométriques placées précisément sur une feuille de papier allaient nous servir de points de repères pour nous exprimer, puis plus tard encore pour communiquer avec nos camarades et ainsi mieux nous connaître.

    Voici mes réponses

     

    Retour en enfance

    En haut : à gauche, selon moi, l'âge idéal pour se marier ; au milieu, ce que j'aime faire après l'école ; à droite, mon endroit préféré.

    Au milieu, mon nom complet, mon surnom, ce que je ferai dans 10 ans.

    En bas : à gauche, mon personnage célèbre préféré ; à gauche du slash ce que je préfère faire dans mon métier ; à droite du slash, ce que je n'aime pas de mon métier.

    Tout ça en anglais. Nous nous mettons par trois, puis discutons de ces différents thèmes et par la même occasion, nous parlons de nous, mais aussi de nos pays respectifs, de notre culture.

    Un prof est un prof! Nous avons tellement de points communs que nous avons du mal à envisager que nous vivons dans des pays différents. Puisque le stage se déroule en anglais, nous ne communiquons que dans une seule langue. Ce qui fait de nous un groupe à part entière, avec des règles propres, des fous-rires partagés et des jeux destinés à des enfants de 6/10 ans que nous n'hésitons pas à pratiquer.

    Et nous voilà deux par deux (j'ai eu droit au tuteur), dos à dos, devant décrire les vêtements, les accessoires (bijoux, cravate, ceinture), la couleur des chaussures, des yeux, des cheveux.... en anglais. Bien évidemment, étant la reine des gourdes, j'ai dit de mon tuteur qu'il avait des "black eyes" (!!!) et qu'il portait une "clock" au lieu d'une "watch" (bon, d'accord, je me suis encore ridiculisée, imaginant une horloge au poignet, ah ah ah, riez, riez!!!)

    Je passerai très très rapidement sur la scène de mime où mon groupe et moi nous devions nous transformer en statue et faire deviner le conte du "Petit chaperon rouge". Ma collègue allemande avait choisi d'être le panier. J'étais le petit chaperon rouge. Et ma collègue italienne avait jeté son dévolu sur le loup. Je devais donc "tenir" ma collègue allemande au bras. Là aussi, point de vidéo youtube. Seule une immense imagination suffit pour se dire : "mais comment font-ils pour faire tout ça sans éclater de rire?"

    NOUS éclatons de rire.

    NOUS savons que nous sommes ridicules.

    NOUS passons des moments inoubliables et improbables.

    Et ce sont tous ces détails mis bout à bout qui font de nous de bons profs : complètement décomplexés, empathiques avec nos élèves, de bonne humeur, ayant beaucoup d'humour et toujours (j'ai bien dit TOUJOURS) prêts à innover et trouver LA bonne idée pour captiver notre public (euh.. pardon, nos élèves... me suis égarée un instant, veuillez me pardonner)

    Et... "by the way"... nous avons poussé le bouchon un peu loin. Nous avons applaudi à la fin de cette vidéo. Bon, c'est vendredi, cela fait quatre jours que nous sommes dans la même salle, que la formation est intense, que nous devons nous concentrer chaque seconde pour ne pas perdre le fil de ce qui nous est dit.

     Parce que notre tutrice a vu que nous étions devenues de grands enfants, elle nous a proposé cette chanson. Et devinez quoi! Nous l'avons chanté en choeur et ... 2 fois.

     

    Même pas honte!


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  • ... Du verbe "blablater" : je blablate, tu blablates... nous blablatons.

    C'est à peu près l'essentiel de mes journées ici à Portsmouth. Je blablate avec ma "hostess lady", je blablate avec le "bus driver", je blablate avec mes copines "teachers" de toute l'Europe, je blablate avec mes formateurs.

    Et qu'est-ce que ça donne au bout du compte? D'énoooooooooooormes surprises!!!!

    D'abord, je me suis rendue compte que les niveaux de langue étaient très différents. Le groupe des italiennes est vraiment "far behind", mais elles s'accrochent et veulent vraiment progresser. Le groupe des allemandes est "au-dessus" et certaines ont un accent que j'envie. Et puis, il y a le troupeau (dont je fais partie), ni à la traîne, ni au top : right in the middle pourrais-je dire.

    Après une matinée soporifique qui s'est terminée par le visionnage d'une vidéo relatant l'histoire d'une sorcière très bienveillante, accueillant sur son broomstick la moitié de la planète animale...

     nous avons "dégusté" nos sandwichs dans le hall du centre, près d'un petit kiosque qui fait office de caverne d'ali-baba (oh! merveille!!! on peut y acheter ce qu'on veut-ce-qu'on-aime-il-y-a-même-des-gâteaux-et-tout-ce-qu'il-faut-pour-sortir-du-monotone-tune-sandwich). La pose est brève. Les italiennes d'un côté (parlant italien... pas bien... pas bien... pour l'immersion zéro), je m'étais jointe aux allemandes. Nous avons parlé cuisine et regrettons les bons pains qui existent dans nos pays respectifs : mmmmmmmmm! le croustillant de la baguette... 

    Deuxième partie de notre journée. Un certain M..... va animer l'après-midi. Déjà ce matin, à la pause, les collègues qui étaient avec lui, avaient un visage rayonnant, très très souriante et n'arrêtaient pas de dire "This is so funny!!!". Bon, voyons si M.... est aussi funny qu'il veut bien le laisser croire.

    Présentations : c'est à lui, d'après nos prénoms, de deviner de quel pays nous venons. Bon, pour moi, facile : France. Mais pour la Slovéquie, ça sera plus dur. Mais il trouvera les 13 nationalités. One point!

    Jeu en anglais du ni oui-ni non : les groupes par 2 étant attribués, je me retrouve avec le prof. Malgré mes "it's not fair" répétés, je m'exécute et commence à blablater avec lui. Il s'avère que c'est un "cat lover". Ouf! Nous avons un sujet de conversation. Mais à chaque "yes" ou "no", on donne une pièce de monnaie. Suis bien pauvre après 3 minutes de ce jeu qui est déjà difficile dans sa propre langue. Two points pour lui!

    Pause de l'après-midi. Discussion à propos de Carla, notre ex 1ère dame. M... est sous le charme. Tous les britanniques adorent Carla. Je rétorque que toutes les française adorent Kate et que nous la trouvons charmante, jolie et ... parfaite. 

    Autre sujet de discussion et qui me fait un bien fou... l'accent! Après m'être plainte de mon accent français, que je n'arrive pas à perdre ou à atténuer lorsque je parle anglais, il me dit : "Qu'est-ce qui dérange le plus? L'accent ou le fait de ne pas être comprise?". Bien sûr, ne pas être comprise est rédhibitoire. Mais je ne peux réprimer une moue qui, quelques minutes plus tard, me vaudra une gêne immense.

    REtour dans la salle de conférence. M... reprend le sujet de notre discussion, blablate sur le fait d'avoir un accent ou pas, bla-bla-bla, et de conclure par : "De tous les accents, c'est l'accent français qui est le plus sexy". Allez! On continue comme ça donc.

    Il m'invite quand même à corriger mes "th" et mes "h" (j'ai quand même réussi sans effort aucun à ce qu'il comprenne "When I open my mouse, we hear that I'm French" puisque je n'ai pas marqué le "th" de "When I open my mouth, we hear that I'm French") Une syllabe de travers, et tout dégringole. Votre blablatage devient une énormité qui vous ridiculise instantanément. Et j'ai eu beaucoup de chance qu'il n'ait pas éclaté de rire!!

    Une collègue n'est pas passé à travers. Devant répondre à la question "What are you scared of?". Elle a répondu "I'm scared of green horses".  Mais quelle est donc cette bestiole? Jamais entendu parler. Elle voulait dire "grasshopper". Traduire une sauterelle par des chevaux verts, c'est tout à fait possible, la preuve aujourd'hui. (Je rappelle tout de même qu'au lieu de dire que j'ouvrais la bouche, j'ai dit que j'ouvrais des souris...)

    Grande leçon d'humilité qu'un tel stage, où chaque moment est une nouvelle difficulté, où chaque situation nous permet d'apprendre et où chaque erreur donne de grands éclats de rire. C'est génial et j'en redemande!

    Je dirais que M... finit en apothéose en fin de cours. Avec un florilège de mots typically british, et même particuliers à Portsmouth. J'ai pris des notes tellement ça a été énorme!!!

    A Portsmouth, le "th" se prononce "f". Donc... "what do you think" devient "What do you fink?" (C'était bien la peine que je m'entraîne môa)

    Cuppa? cup of tea (ça je connaissais)

    Telly? television (ok)

    Brolly? umbrella (imaginez Rihanna en train de chanter "Brolly, brolly, brolly". Trop drôle)

    Hiya! = how are you? (ça se complique hein?). Donc, si la caissière vous dit "Hiya!", vous devez répondre "Hiya!", ce qui équivaut à "Hello! How are you?" "Hello, I'm fine thank you!". La caissière : Hiya!. Vous : Hiya!. 

    1er repas de la journée : breakfast (faciiiiiiiiiile)

    2ème repas de la journée, vous avez le choix entre : lunch (si le repas est pris à la maison) ou dinner(si le repas est pris à l'école). Les dames de la cantine sont appelées les "dinner ladies".

    3ème repas de la journée : dinner (!!) ou supper ou..........tea (oui, oui, vous avez bien lu). Si la maîtresse de maison dit "The tea is ready", c'est le repas qui est sur la table et non pas le service en porcelaine. 

    Cheers, vous connaissez? Lorsqu'on trinque avec du champagne ou tout autre breuvage... Et bien ici, lorsqu'on descend du bus et que l'on dit "thank you" au chauffeur, il est fréquent de s'entendre répondre "cheers", qui veut dire "thank you, good bye" à la fois. Et M.... de nous avertir : "ne vous risquez pas à répondre "cheers" à quelqu'un car il faut être britannique pour maîtriser la chose. Cela ne paraîtrait pas logique dans la bouche d'un étranger".

    Allez, un petit dernier pour terminer...

    Les toilettes, en anglais, ça donne "toilets" ou "restrooms"(uniquement aux USA) ou "bathroom" et .............. "loo"

    Et à la question "Where is John?" (Nous n'avons pas eu droit à "Where is Bryan?), attention à ne pas dire "John is on the loo", ce qui équivaut à expliquer CE que fait John aux toilettes, ce qui ne nous regarde absolument pas. Il faut répondre "John is IN the loo", ce qui veut dire que John est AUX toilettes et non pas DANS les toilettes.

    Et ce n'est que le 2ème jour de stage!!!

     

    Blablater en anglais!

     

     

     

     


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  • Petite déjà, on disait de moi que j'avais la bougeotte. Reproche assez péjoratif à l'époque, je m'amuse à penser que cela était un compliment mais que je ne le savais pas encore.

    Donc, bougeotte il y avait. Et bougeotte il y a.

    Me voici à Portsmouth (GB) pour une quinzaine. L'Europe (dummoins la commission européenne) a, dans sa largesse d'esprit (et matérielle) a consenti à me permettre (ainsi qu'à quelques dizaines de collègues européens) d'améliorer mon anglais et de découvrir de nouvelles pratiques pédagogiques, ainsi que d'ouvrir mon esprit à une nouvelle culture et un passé riche (et souvent commun au nôtre).

    Je passerai le trajet en avion. Très fière d'avoir enfin dépassé ma phobie du transport aérien, il a fallu un petit "coucou" à 13 rangées de siège et la veille d'une tempête digne de celle de 1987 pour me fâcher  à nouveau avec les atterrissages. 30 minutes de descente avec secousses non-stop. Un trajet Londres-Portsmouth long, très long, qui n'en finit pas. Et une arrivée sous la pluie, à quelques heures de la tempête annoncée. Me voilà bien au chaud chez B.... , ma famille d'accueil : je me transforme alors en princesse, servie, chouchoutée. Faudrait pas que j'y prenne goût ;-)

    Je ferai très court sur l'air complêtement idiot que j'ai du avoir à attendre le bus ce matin, en guettant le mauvais côté. Et je vais tenter d'oublier très vite le moment où le bus est arrivé (celui d'en face) , croyant que c'était le mien (normal, il arrivait de la gauche!), me voilà prête à lui faire signe de la main pour qu'il s'arrête. Mais je me ravise, le voyant se garer en face. Hum! Petits pas surle côté, tel un crabe, l'air de rien, faussement distraite par cette bourrasque qui me décoiffe. De toute manière, avec cette humidité, je ressemble à une méduse. Tellement humide ce pays que le goudron est envahi de mousse. Si, si! Alors, pour la pelouse, aucun mérite. J'ai bien compris que le gazon anglais était une chose naturelle ici comme les oliviers dans mon Roussillon natal.

    Rien de moins que des comportements franco-français au pays de Shakespeare. Qui font bien rire nos amis britanniques. "You are not driving!" me dit B.... lorsque  nous nous sommes trouvées devant sa voiture près de la gare. Bien évidemment, je pensais monter devant, à droite. Oh my god! Ici, tout est à l'envers! J'en perdrais presque mon latin (euh... c'est le but du stage je pense).

    Me voici donc dans le bon bus, le bon côté de la route, à contempler des prairies à perte de vue, avec l'espoir de trouver le "bon" bâtiment où se tiendra mon stage pour les 15 jours à venir.

     

    Un petit tour du côté de...

    Arrêt City Center. Petite marche tonique du matin sur Queen Street. Je demande confirmation de la direction à une jeune étudiante qui me comprend du premier coup (hé hé ) et me voici arrivée au centre de stage. Groupe très sympa où plus de dix nationalités différentes sont représentées : Finlande, Allemagne, Suisse, Italie, République Tchèque, Slovaquie, Pologne, Grèce... Je suis la seule française. Cocorico.

    Déjeuner partagé. Conversations hésitantes. En anglais, of course. Et puis départ sur chapeaux de roue pour une visite du Portsmouth historique. Visite guidée avec une passionnée d'histoire. Le genre de visite extraordinaire, qui vous donne envie de retourner à la fac pour mettre le nez dans les vieux bouquins poussiéreux pour en savoir plus et plus encore.

    Les édifices sont d'anciens bâtiments militaires. Ils sont réhabilités en écoles, collèges, lycées ou universités.

     

    Un petit tour du côté de...

    Certains écoles sont très réputées, avec notamment celle-ci ...

    Un petit tour du côté de...

    Arrêt près d'une maison où fut assassiné le Comte de Buckingam, personnage riche et arrogant, détesté de son vivant. 

     

    Un petit tour du côté de...

    Juste un peu plus loin, une autre plaque rendant hommage à un homme très pauvre, mais humble et aimé de tous, qui a oeuvré pour l'instruction des enfants pauvres et sans famille.

     

    Un petit tour du côté de...

    John Pound était cordonnier. Les enfants pauvres et sans famille venaient souvent dans son atelier, qu'il transforma peu à peu en salle de classe. Près de 40 enfants pouvaient se tenir dans un petit espace comme celui-ci.

     

    Un petit tour du côté de...

    Belle histoire que celle de ce personnage illustre, élu "Man of the Millenium" en 1999.

    Un petit tour du côté de...

    En ces temps-là, les impôts étaient basés sur le nombre de fenêtres de votre maison. Plus vous aviez de fenêtres, plus vous payiez d'impôts. Certains étaient plus malins que d'autres...

     

    Un petit tour du côté de...

    Sur le même trottoir, le lieu où le général Nelson prit son dernier petit déjeuner. Les deux réverbères marquent l'emplacement où stationnaient les diligences qui faisaient la liaison Londres-Portsmouth.

     

    Un petit tour du côté de...

    La cathédrale de Portsmouth fut tout d'abord une petite chapelle, construite par un architecte français, pour devenir ce magnifique édifice. Comment cette cathédrale a pu échapper aux bombardements de la 2nde guerre mondiale? Grâce à son clocher, qui servait de point lumineux aux bombardiers allemands. Ces derniers ont bombardé tout autour, en prenant bien soin de conserver ce précieux "radar"!

     

    Un petit tour du côté de...

    Deux petites maison "coincées" entre de plus imposantes. POurtant, ce sont elles qui ont la vedette. Elles sont l'une des plus anciennes demeures de Portsmouth, de style Géorgien.

     

    Un petit tour du côté de...

    Nous voici près du front de mer. Le général Nelson, face à la mer, permet à notre guide de raviver sa verve. Et de nous raconter comment le général est mort, des suites de ses blessures causées par les ............. français, ne souhaitant pas être inhumé en mer, son corps a été conservé dans une barique de rhum pendant plusieurs jours. Puis, son corps ayant été rapatrié, le rhum fut bu par les marins. 

     

    Un petit tour du côté de...

    Saut dans l'histoire : nous voilà à nouveau pendant la seconde guerre mondiale. Le Blitz a été une dure épreuve pour les habitants de Porstmouth. Cette petite église a eu son toit détruit. Décision a été prise à l'époque de la conserver en l'état.

     

    Un petit tour du côté de...

    Les rues pavées ont eu raison de mes pieds! Les champs-élysées, à comparer, ça n'est rien! Ici, les pavées sont de toutes tailles, tantôt rectangulaires et étroits, tant larges mais irréguliers. J'ai mal aux pieds. J'ai froid. Le vent se renforce. Et les commentaires de notre guide aussi. Infatigable!

    Petite anecdote amusante : elle nous montre un petit soleil, incrusté au-dessus d'une porte. Il s'agit du premier "logo" d'assurance de l'époque! Véridique. Explications : après le grand incendie de 1666 de Londres, les habitants avaient décidé de financer la construction de casernes et de véhicules de pompiers. Les gens fortunés qui avaient contribué à ce financement mettaient donc ce signe distinctif sur leur façade et pouvaient prétendre à être protégés en cas d'incendie. Pas de signe distinctif, et les pompiers n'intervenaient pas!

     

    Un petit tour du côté de...

    Retour au présent. (je vous avais dit que je ressemblais à une méduse)

     

    Un petit tour du côté de...

    La spinnaker tower, juste derrière moi... 

    Et hop, un "pub" de plus. 

     

    Un petit tour du côté de...

    Encore un...

    Un petit tour du côté de...

    Et celui-là a ceci de particulier qu'il s'appelle "The Seagull" et que son toit ressemble à un chapeau de sorcière : garantie pour les clients de le reconnaître de loin, et de savoir par là-même qu'est servie une catégorie bien précise de bierre. (J'ai oublié le nom vu que ça ne m'intéresse absolument pas!)

     

    Un petit tour du côté de...

    Nous finissons notre périble du côté du port où notre guide nous fait remarquer une fresque murale, bien angeline. Et elle nous explique que ce tableau est bien mensonger : à l'époque, les quais étaient encombrés, les jeunes garçons enrolés de force sur les bâteaux et que les prostituées étaient bien présentes aussi.

     

    Un petit tour du côté de...

    J'ai les pieds en compote. La tête comme un chou-fleur. Mais cette visite était géniale. Cela m'a rappelé cet été avec Nico! C'était plus que génial aussi :)

    Demain, journée entière au centre de cours.

    Non, mais fallait pas croire que le tourisme allait continuer!!!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Cela nous a pris à Nico et moi, un dimanche matin, brumeux. Installés devant nos bureaux. Ambiance studieuse. Révision pour les contrôles de la semaine à venir pour le fiston. Préparation de la semaine de classe pour moi. Plusieurs heures à travailler, concentrés, sérieux et puis tout à coup, cette petite question qui aurait pu être anodine et n'avoir aucune conséquence : "Et si l'on retournait à New York?".

    La réponse ne s'est pas faite attendre... 

    Mais oui, bien sûr. Cela paraissait tellement évident! 

    Si ça n'est pas le cas, je vais essayer de vous expliquer.

    Vous adorez la confiture de mirabelles? Cela fait deux mois que vous n'en avez pas mangé. Et puis bon, l'abricot, la myrtille, la fraise, ça n'a pas la même saveur. Alors, vous vous précipitez au supermarché et puis vous succombez à la tentation (pas bien, pas bien... et hop, une petite tape sur la main) : vous l'achetez, ce pot de confiture de mirabelles. Et la tartine que vous vous préparez a cette saveur unique entre toute autre que vous seul pouvez apprécier.

    New York n'est pas un pot de confiture... 

    Quoique ;-)

    Sortir du métro sur la 42e, monter les marches, émerger soudain et s'émerveiller des gratte-ciel, du bruit environnant, sentir l'odeur des dogcarts, s'imprégner de cette ambiance particulière mêlée de frénésie et d'esthétisme, c'est un peu lorsque vous êtes môme et que vous trempez un doigt dans le pot de confiture après être monté sur le tabouret et que ces deux interdits vous remplissent de bonheur.(Les amateurs de pâtes à tartiner peuvent mentaliser la scène aussi en remplaçant la confiture par le Nutella)

    Alors oui! Encoooooooore. 

    S'extasier de l'arrivée sur Manhattan, s'émerveiller de ce vol transatlantique, s'amuser des artistes du métro, s'amuser et s'égosiller à l'Apollo theater, faire du shopping à Harlem, Midtown, surla 5e (un peu seulement), prendre une énième photo près de l'horloge de Grand Central, faire du vélo à Central Park, flâner dans les allées du MET, du MoMA, aller à la Morgan Library, retourner à Brooklyn, retourner dans le Bronx, faire une escapade dans le Queens. 

    7 jours? No problem... On boira du thé.

    Manger un hotdog, un bretzel, du poulet à Shirping Chicken, un bagel avec de la crème, un vanilla cone chez Mac Do, préparer son pique nique au Whole Food Market de Columbus...

    Et puis, il y a TOUT ce que je n'ai pas eu le temps de faire en 2 ans :

    Visiter l'ONU, monter DANS la statue de la liberté, aller dans la boutique de Manolo Blanik, acheter cette petite chemise de nuit Oscar de la Renta chez Sacks, retourner  chez Tiffany's pour vivre ce moment unique où j'achète mon parfum préféré... 

    Et puis bien sûr, revoir tous nos amis. FB, skype et les e-mails ne remplaceront jamais de vraies rencontres. Quelle joie immense de se revoir !!!

    Je suis la reine des plannings, des listes. Alors, tout concilier ne me fait absolument pas peur. Hé hé... Sept jours? Pécadille! J'ai 4 mois pour cogiter tout ça. 

    Et en attendant... j'ai un pot de confiture à aller acheter ;-)

     

    Encooooooooooooooooooore?

     


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  • Big question à l'ordre du jour de la 1ère semaine de vacances chaque année en juillet. "Penser" sa classe là, tout de suite, dans la foulée, alors que nos neurones sont à l'apogée de leur efficacité? Ou bien attendre que notre "état général" s'améliore, ait évacué toute source de stress et autres pressions caractéristique de toute fin d'année scolaire.

    Perso, j'ai besoin d'un sas de décompression, immédiatement après la dernière sonnerie du vendredi, dernier jour d'école. Besoin de passer à "autre chose". Quoique puisse être cet "autre chose"... Eventuellement, la rédaction de ma traditionnelle (euh... c'est la 2ème année seulement, mais j'y tiens tellement que je me persuade que c'est traditionnel dorénavant) "Summer To Do List". Allez, hop, voyons quelles sont mes louables intentions estivales...

     

    Faire ou ne rien faire, telle est la question!

     

    A ce jour, voyons... voyons... Qu'ai-je donc réalisé ? Oh! My God!!! J'allais écrire : "le 1er item... ok". Ceci démontre bien que j'ai renoué récemment avec programmations, progressions, lectures compréhension, et autres sions-sions pédagogico-machins bidules...

    Donc... Passer du temps avec ceux que j'aime. BIEN SÛR!!!!  Cela a été l'essentiel de mes premiers jours d'été. Magique, bienfaisant, essentiel et épanouissant. Bon, vais pas m'éterniser sur le sujet... perso!

    Et puis, dans la foulée (je ne vais tout de même pas reprendre chaque i.............. oups! J'allais encore glisser ;-)............. )pique-nique ok, glaces ok, volets ok (là, vous aviez déjà remarqué la faute horriiiiiiiiiiiiiiiiible, et je n'irai pas dire que je l'avais fait exprès comme le prof de mauvaise foi qui est au tableau et qui s'en sort de cette pirouette lamentable... franchement? Je suis très fière de cette p'tite fôte moâ..... cela prouve que je lache prise. Oui!), lire en anglais ok, le film en VO? bof, Hugh Grant en français à Notting Hill, c'est pas mal non plus ; relaxation ok (rien que pour le "fun", voici la vidéo trouvée sur YouTube et qui est super bien faite! Super! ... vraiment super!... A ce jour, je n'ai jamais entendu la fin. Je m'endors avant.

     Jouer une oeuvre de Bach... C'est plutôt Chopin ; Boire 1,5l. d'eau par jour ok ; découvrir les Calanques, c'est pour bientôt ; aller à la plage ok ; colorier une page de Mandala par jour mérite une explication.

    Dernier jour d'école : je reçois un cadeau de mon petit V..... (maman prof, papa prof), un livre provenant du magasin Nature et Découverte, chaque page présentant un Mandala différent à colorier. Petit clin d'oeil complice de la maman à 17h qui me dit de loin "C'est comme ça que je fais chaque été pour déstresser!!". J'ai adoré!!! Mais comment dire. Après avoir tenté (en vain) de terminer UNE page, c'est comme la relaxation : je m'endors. Mes paupières deviennent de plus en plus lourdes et puis, tchao! Plus de MP à l'horizon. Je tenterai peut être à nouveau, qui sait?

    Terminer "Beautiful You"? Suis sur bon chemin. Les pages 174 et 175 intitulées "Forgive others" et "Forgive yourself" ont été THE revelation de ce mois de juillet. Enorme!!!! Et juste au bon moment pourrais-je presque dire. Mais il  n'y pas de hasard. Juste de belles rencontres : personnes, livres, pays, villes (quoique derrière un livre, un pays et une ville il y a forcément des gens)... donc... de belles personnes rencontrées sur mon chemin depuis quelques années qui me permettent d'avancer... New York-Perpignan, bel équilibre de ma vie dorénavant.

    C'était le paragraphe romantico-psychologico-philosophico-bla-bla-bla de cet article. hé hé!!

    Et puis voilà : mois d'août qui approche. Voyage, voyage!! Marseille une ptite semaine puis ... Ta - ta -ta... LONDRES!! Il nous tarde... Découvrir cette belle capitale, renouer avec le multi-culturel, multi-ethnique, la langue anglaise (aïe! l'accent, faudra s'y faire) et puis envie de goûter à plein de choses : une vraie "cup of tea" avec des scones et de la marmelade (si si!)

    donc....

    Puisque août sera placé sous le signe des voyages...

    Il fallait bien se résoudre à vivre cette fin juillet le nez dans les .... guides pédagogiques et renouer avec progressions-programmations-sion-sion-machins trucs bidules très peu digestes!

    Cours double à la rentrée : CP-CE1.

    Décidée à organiser ma classe selon une progression de compétences. Une collègue m'a donné l'idée d'un arbre des compétences où chaque élève accrochera au fur et à mesure des étiquettes des compétences acquises. Super idée!

    Et puis Internet est rempli de sites exceptionnels parmi lesquels des collègues hyper généreux mettent à disposition leur travail génial : Orphée école, la classe bleue et bien d'autres. D'autres sites anglophones proposent des choses vraiment géniales. J'ai ainsi découvert ce qu'était un "lapbook"! 

    Et c'est reparti! Pleins d'idées! Cela fuse dans tous les sens. Envie de programmer tout plein de nouveautés. Et besoin de mettre de l'ordre dans tout ça. 

    Fin juillet sera donc...........studieux!

    C'est aussi ça la vie des profs en été.

    Pour conclure... quelques petits "trucs" qui peuvent aider...

     

    Faire ou ne rien faire, telle est la question!

     

     


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